MYCOSE MORPIONS GALE
Modes de transmission
La mycose vaginale peut se transmettre par contacts sexuels (oral, vaginal, anal, caresses sexuelles).
Elle peut cependant survenir spontanément à cause d’un déséquilibre de la flore vaginale, d’une grossesse, d’une prise d’antibiotiques, de certains contraceptifs, etc. Elle n’est donc pas considérée comme une IST mais est tout de même sexuellement transmissible.
Symptômes
Dans le cas d’une contamination, les symptômes d’une mycose apparaissent généralement après 2 à 20 jours :
- démangeaisons
- pertes vaginales blanches, grumeleuses, blanchâtres
- brûlures
- inflammation du gland
Une mycose peut cependant survenir spontanément, sans qu’il y ait eu de prise de risque sexuelle.
Conséquences si non dépistée et non traitée
En dehors des désagréments causés par leurs symptômes, les mycoses n’engendrent habituellement pas de complications. Des risques de récidives sont cependant possibles si la mycose n’est pas traitée.
Dépistage
Le dépistage d’une mycose se réalise :
- par examen clinique (du vagin chez la femme, du gland chez l’homme)
- par examen d’un prélèvement
Rends-toi chez un·e médecin généraliste, gynécologue ou urologue.
Tes partenaires doivent également être dépisté·e·s et traité·e·s !
Traitement
Une mycose peut se traiter par deux moyens :
- médicaments appropriés
- crème à appliquer localement sur les muqueuses ou ovules à introduire dans le vagin
Protection
Les bonnes habitudes pour te protéger d’une mycose :
- garde une bonne hygiène intime : ni excessive, ni insuffisante (éviter les douches vaginales, ne nettoyer la zone génitale qu’avec un savon adapté, etc.)
- évite les sous-vêtements en matières synthétiques
- change régulièrement de tampon ou rince régulièrement ta cup menstruelle
- évite les zones chaudes et humides, propices aux agressions pour la flore vaginale (jacuzzis, piscines, bains publics, saunas)
- pour éviter une contamination, utilise un préservatif interne ou externe
Modes de transmission
Les morpions sont très contagieux. La transmission se fait principalement par contact sexuel, mais peut aussi avoir lieu par l’intermédiaire d’échanges/essayages de vêtements, par les linges de lit, etc. Ils ne sont donc pas considérés comme une IST mais sont tout de même sexuellement transmissibles.
Symptômes
Pour se nourrir, les morpions piquent et sucent le sang. Leur piqûre provoque de petits boutons légèrement en relief. Le fait de les gratter entraîne des lésions et des surinfections.
Conséquences si non dépistée et non traitée
Si aucun traitement n’est appliqué pour éliminer les morpions, ceux-ci peuvent s’étendre vers les sourcils, les aisselles ou la barbe. Les plaies causées par le grattage peuvent aussi se surinfecter.
Dépistage
La présence de morpions se détecte par :
- examen médical
- auto-examen
Tes partenaires doivent également être dépisté·e·s et traité·e·s !
Traitement
Plusieurs moyens doivent être mis en œuvre pour se débarrasser efficacement des morpions :
- application d’un shampoing/lotion/spray insecticide adapté
- nettoyage de tous les vêtements susceptibles d’avoir été en contact avec les morpions à minimum 60°C pendant au moins 20 minutes
- enfermer les textiles non nettoyables dans un sac hermétique pendant 48h au congélateur ou pendant 7 jours (pour tuer les morpions) et les passer à l’aspirateur
Protection
Pour te protéger des morpions, plusieurs attitudes peuvent être adoptées :
- évite les contacts sexuels avec une personne porteuse
- évite le partage de sous-vêtements, linges, maillots de bain, etc. avec une personne porteuse
- évite de porter des sous-vêtements lors d’essayages de vêtements et sous-vêtements en magasin
- te raser les poils pubiens peut empêcher une éventuelle infection (les morpions ne peuvent alors plus s’y accrocher ni y pondre leurs œufs).
Modes de transmission
La gale humaine classique est faiblement contagieuse par contact de courte durée. Sa transmission nécessite en effet des contacts humains directs, intimes et prolongés. Elle peut passer par l’intermédiaire d’échanges/essayages de vêtements, par les linges de lit mais aussi par le mobilier comprenant du tissu. Elle n’est donc pas considérée comme une IST mais est tout de même sexuellement transmissible. Contrairement à certaines idées reçues, elle touche toutes les tranches d’âge, toutes les populations et ne fait pas de distinction quant à l’hygiène.
Symptômes
- démangeaisons très intenses, surtout en soirée et pendant la nuit. Ces démangeaisons sont dues aux œufs que la femelle pond sous la peau.
- lésions caractéristiques sont des sillons de quelques millimètres avec de petites surélévations rouges. Elles ne sont pas toujours présentes.
- petites vésicules translucides
- boutons rouges/bruns
Chez les personnes atteintes du VIH, la gale est très fréquente et les symptômes peuvent considérablement varier, ce qui rend le diagnostic difficile.
Conséquences si non dépistée et non traitée
Si elle n’a pas de conséquences directes graves, la gale non traitée peut avoir des conséquences parfois importantes :
- surinfections dues au grattage
- pour les personnes dont le système immunitaire est fragilisé par une maladie ou des médicaments, la gale peut prendre une forme plus grave et plus étendue.
Dépistage
La gale se dépiste par examen médical des lésions et/ou par un prélèvement pour analyse.
Traitement
- Traiter simultanément toute personne de l’entourage atteinte par la prise d’anti-parasitaire par voie orale et/ou locale (crème)
ET
- Nettoyer les textiles des lieux de vie (linge, literie, canapé, tapis, …) à haute température 60°C, vaporiser avec une centrale vapeur ce qui ne peut être lavé en machine et désinfecter les textiles non nettoyables en machine par poudre ou aérosol et les enfermer dans un sac hermétique pendant 72h (si pas d’aérosol)
- Vaporiser avec une centrale vapeur ce qui ne peut pas être lavé en machine
- Désinfecter les textiles non nettoyables en machine par poudre ou aérosol et les enfermer pendant 48h au congélateur ou dans un sac hermétique pendant 72h (si pas d’aérosol)
La gale est fortement contagieuse dès qu’un contact prolongé existe (famille, partenaires sexuel·le·s). Se traiter soi-même ne suffit donc pas ! Les démangeaisons peuvent persister encore 2 semaines après un traitement bien conduit.
Protection
- évite les rapports sexuels pendant la durée du traitement.
- évite de fréquenter des collectivités (crèches, écoles, établissements de soins, maisons de retraite…) pendant la durée du traitement.