Mycose vaginale
Le vagin abrite naturellement des bactéries et des champignons, qui participent aux défenses de l’organisme. Il peut cependant arriver que l’équilibre du milieu vaginal soit perturbé par un changement trop important : hygiène intime trop agressive ou insuffisante, transpiration, sous-vêtements inadaptés, antibiotiques, changement de contraception, etc. Une mycose vaginale peut alors apparaître.
S’il est inoffensif en temps normal, le champignon responsable, le candida albicans, peut devenir invasif et provoquer des douleurs qui peuvent être importantes.
Chez l’homme, la mycose peut se transmettre et causer une inflammation du gland, appelée balanite.
La mycose vaginale peut se transmettre par contacts sexuels (oral, vaginal, anal, caresses sexuelles).
Elle peut cependant survenir spontanément à cause d’un déséquilibre de la flore vaginale, d’une grossesse, d’une prise d’antibiotiques, de certains contraceptifs, etc. Elle n’est donc pas considérée comme une IST mais est tout de même sexuellement transmissible.
Dans le cas d’une contamination, les symptômes d’une mycose apparaissent généralement après 2 à 20 jours :
- démangeaisons
- pertes vaginales blanches, grumeleuses, blanchâtres
- brûlures
- inflammation du gland
Une mycose peut cependant survenir spontanément, sans qu’il y ait eu de prise de risque sexuelle.
En dehors des désagréments causés par leurs symptômes, les mycoses n’engendrent habituellement pas de complications. Des risques de récidives sont cependant possibles si la mycose n’est pas traitée.
Le dépistage d’une mycose se réalise :
- par examen clinique (du vagin chez la femme, du gland chez l’homme)
- par examen d’un prélèvement
Rends-toi chez un·e médecin généraliste, gynécologue ou urologue.
Tes partenaires doivent également être dépisté·e·s et traité·e·s !
Une mycose peut se traiter par deux moyens :
- médicaments appropriés
- crème à appliquer localement sur les muqueuses ou ovules à introduire dans le vagin
Les bonnes habitudes pour te protéger d’une mycose :
- garde une bonne hygiène intime : ni excessive, ni insuffisante (éviter les douches vaginales, ne nettoyer la zone génitale qu’avec un savon adapté, etc.)
- évite les sous-vêtements en matières synthétiques
- change régulièrement de tampon ou rince régulièrement ta cup menstruelle
- évite les zones chaudes et humides, propices aux agressions pour la flore vaginale (jacuzzis, piscines, bains publics, saunas)
- pour éviter une contamination, utilise un préservatif interne ou externe