Mpox
Le Mpox, précédemment connu sous le nom de “variole du singe” est une infection virale causée par l’orthopoxviros Simienne. Le virus est principalement présent dans les pays d’Afrique centrale. En 2022, il y a eu une épidémie en dehors de cette région, y compris en Belgique et dans d’autres pays européens, touchant principalement des hommes gays et bisexuels. Le nombre de nouveaux cas en Belgique reste très faible depuis lors.
Le Mpox se transmet entre les individus principalement par contact de la peau ou de muqueuses (bouche, sexe, anus), et dans certains cas plus rares par des gouttelettes (postillons, éternuements, contact indirect avec des linges,…). Bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler d’une IST, les rapports sexuels favorisent sa transmission.
Les symptômes du Mpox peuvent apparaître entre 1 et 21 jours après la contamination.
Les symptômes habituels du Mpox sont :
- une éruption cutanée ;
- de la fièvre ;
- des maux de gorge ;
- des maux de tête ;
- des douleurs musculaires ;
- des douleurs dorsales ;
- un manque d’énergie ;
- un gonflement des ganglions lymphatiques.
Tant que la personne atteinte a des symptômes du Mpox, elle reste très contagieuse, il est recommandé de rester isolé·e jusqu’à la disparition des symptômes.
Certaines personnes peuvent développer une forme sévère du Mpox, qui peut entraîner de graves problèmes de santé. Par exemple, des infections bactériennes peuvent se développer sur la peau, provoquant des abcès et des lésions importantes.
D’autres complications peuvent survenir, telles que :
- une pneumonie,
- une infection des yeux pouvant entraîner une perte de vision,
- des douleurs ou des difficultés pour avaler,
- des vomissements ou des diarrhées, ce qui peut mener à une déshydratation ou à une malnutrition,
- une infection du sang (septicémie) ou des inflammations graves comme celles du cerveau, du cœur, du rectum, des organes génitaux ou des voies urinaires.
Dans certains cas, le Mpox peut être mortel.
Le diagnostic du Mpox est possible en cas de poussées :
- via un examen médical ;
- via un prélèvement/frottis local.
La plupart des personnes atteintes du Mpox se rétablissent en deux à quatre semaines.
Il existe des traitements pour atténuer les effets des symptômes et prévenir les complications.
Le vaccin contre la variole (smallpox) offre un certain niveau de protection contre le Mpox, mais pas à 100%. Au cas par cas, cette vaccination peut être recommandée, notamment :
- pour le personnel de santé et d’aide à la personne exposé ;
- les personnes vivant sous le même toit qu’une personne atteinte du Mpox ou dans son entourage proche, y compris les enfants ;
- les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels, en particulier les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) ;
- les travailleurs et travailleuses du sexe et leurs client·es.
Si tu es atteint par le Mpox, L’OMS recommande de :
- appeler ton ou ta médecin pour obtenir des conseils ;
- rester chez toi, si possible dans ta chambre, qui doit être bien aérée ;
- te laver souvent les mains avec du savon et de l’eau ou un désinfectant pour les mains, surtout avant de toucher les lésions et après ;
- porter un masque et couvrir tes lésions lorsque tu es à proximité d’autres personnes, jusqu’à la guérison de l’éruption cutanée ;
- veiller à ce que ta peau reste sèche et à ne pas la couvrir (sauf si une autre personne se trouve dans la même pièce) ;
- éviter de toucher des objets qui se trouvent dans des espaces partagés et désinfecter ces espaces régulièrement ;
- faire des bains de bouche à l’eau salée pour le traitement des lésions situées dans la bouche ;
- prendre des bains tièdes avec du bicarbonate de soude ou du sel d’Epsom pour le traitement des lésions sur le corps ;
- prendre des médicaments en vente libre pour la douleur, comme du paracétamol ou de l’ibuprofène en respectant les recommandations et dosages prescrits.
À ne pas faire :
- crever ou gratter les cloques, ce qui peut retarder la guérison, étendre l’éruption cutanée à d’autres zones du corps et entraîner une infection des lésions ;
- raser les zones des lésions tant que les croûtes ne sont pas tombées et qu’une nouvelle couche de peau ne s’est pas formée (cela peut propager l’éruption cutanée à d’autres parties du corps).
Sources
World Health Organization : WHO & World Health Organization : WHO. (2024d, août 26). Variole simienne (mpox). https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/mpox#:~:text=La%20mpox%2C%20anciennement%20d%C3%A9sign%C3%A9e%20sous,%2Dclades%20IIa%20et%20IIb).
Mpox.(s. d.). sciensano.be https://www.sciensano.be/fr/sujets-sante/mpox
Mpox (variole du singe) situation épidémiologique au 27 août 2024. (2024). Dans sciensano.be. Belgique.